voituresmixtes et déclaration tva 10.000 x 29% x 75% ? En code 83 de la TVA, Le code 83 de la TVA reprend bien la somme de 10.000 EUR quelque Jury Central - Connaissances de gestion de base réparties en droit, commerce et comptabilité. Central rapidement en vue de reprendre un commerce. Je ne trouve pas le livre, Pa
Ilne s'agit là toutefois que d'une tolérance dont l'enseignant qui agit dans les conditions prévues par l'article 4 du Code peut refuser de se prévaloir. Revue de
Dansune procédure de marché public, le principe est la liberté de candidater. Le candidat remet un dossier comportant toutes les informations demandées par l'acheteur. Ce dernier peut alors évaluer l'offre, la capacité économique et financiÚre et les capacités techniques et professionnelles du candidat. Ces documents étant souvent la seule
1 D'un accĂšs non autorisĂ© Ă tout document, objet, matĂ©riau, substance ou fichier numĂ©rique qui contient le secret ou dont il peut ĂȘtre dĂ©duit, ou bien d'une appropriation ou d'une copie non autorisĂ©e de ces Ă©lĂ©ments ;
Legage commercial Ă©chappe aujourdâhui Ă lâexigence dâun Ă©crit (lâart. L. 521-1 c. com. renvoie Ă lâart. L. 110-3 du mĂȘme code qui proclame la libertĂ© de la preuve, la Cour de cassation ayant estimĂ© en 2015 que ce renvoi Ă©cartait lâapplication de lâart. 2336 c. civ.). Du fait de la suppression des dispositions relatives au gage commercial dans le code de
L110-4 du Code de Commerce). Les intĂ©rĂȘts se prescrivent Ă©galement par 5 ans. Attention : Prescription plus courte : DorĂ©navant, l'action des professionnels pour les biens et services qu'ils fournissent au consommateur se prescrit par deux ans. (art. L 137-2 du Code de la Consommation).
. I. â Dans les sociĂ©tĂ©s qui emploient, Ă la clĂŽture de deux exercices consĂ©cutifs, au moins mille salariĂ©s permanents dans la sociĂ©tĂ© et ses filiales, directes ou indirectes, dont le siĂšge social est fixĂ© sur le territoire français, ou au moins cinq mille salariĂ©s permanents dans la sociĂ©tĂ© et ses filiales, directes ou indirectes, dont le siĂšge social est fixĂ© sur le territoire français et Ă l'Ă©tranger, il est stipulĂ© dans les statuts que le conseil d'administration comprend, outre les administrateurs dont le nombre et le mode de dĂ©signation sont prĂ©vus aux articles L. 225-17 et L. 225-18 du prĂ©sent code, des administrateurs reprĂ©sentant les sociĂ©tĂ© dont l'activitĂ© principale est d'acquĂ©rir et de gĂ©rer des filiales et des participations peut ne pas mettre en Ćuvre l'obligation prĂ©vue au premier alinĂ©a du prĂ©sent I si elle remplit chacune des conditions suivantes 1° Elle n'est pas soumise Ă l'obligation de mettre en place un comitĂ© social et Ă©conomique en application de l'article L. 2311-2 du code du travail ;2° Elle dĂ©tient une ou plusieurs filiales, directes ou indirectes, soumises Ă l'obligation prĂ©vue au premier alinĂ©a du prĂ©sent sociĂ©tĂ© n'est pas soumise Ă l'obligation prĂ©vue aux deux premiers alinĂ©as du prĂ©sent I dĂšs lors qu'elle est la filiale, directe ou indirecte, d'une sociĂ©tĂ© elle-mĂȘme soumise Ă cette â Le nombre des administrateurs reprĂ©sentant les salariĂ©s est au moins Ă©gal Ă deux dans les sociĂ©tĂ©s dont le nombre d'administrateurs mentionnĂ©s aux articles L. 225-17 et L. 225-18 est supĂ©rieur Ă huit et au moins Ă un s'il est Ă©gal ou infĂ©rieur Ă administrateurs reprĂ©sentant les salariĂ©s ne sont pas pris en compte pour la dĂ©termination du nombre minimal et du nombre maximal d'administrateurs prĂ©vus Ă l'article L. 225-17, ni pour l'application du premier alinĂ©a de l'article L. 225-18-1. L'Ă©lection des administrateurs reprĂ©sentant les salariĂ©s sur le fondement du 1° du III du prĂ©sent article respecte la paritĂ© conformĂ©ment Ă l'article L. 225-28. Lorsque deux administrateurs sont dĂ©signĂ©s sur le fondement du 2° du mĂȘme III, le comitĂ© de groupe, le comitĂ© central d'entreprise ou le comitĂ© d'entreprise dĂ©signe une femme et un â Dans les six mois suivant la clĂŽture du second des deux exercices mentionnĂ©s au I, aprĂšs avis, selon le cas, du comitĂ© de groupe, du comitĂ© central d'entreprise ou du comitĂ© d'entreprise, l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire procĂšde Ă la modification des statuts pour dĂ©terminer les conditions dans lesquelles sont dĂ©signĂ©s les administrateurs reprĂ©sentant les salariĂ©s, selon l'une des modalitĂ©s suivantes 1° L'organisation d'une Ă©lection auprĂšs des salariĂ©s de la sociĂ©tĂ© et de ses filiales, directes ou indirectes, dont le siĂšge social est fixĂ© sur le territoire français dans les conditions fixĂ©es Ă l'article L. 225-28 ;2° La dĂ©signation, selon le cas, par le comitĂ© de groupe prĂ©vu Ă l'article L. 2331-1 du code du travail, le comitĂ© central d'entreprise ou le comitĂ© d'entreprise de la sociĂ©tĂ© mentionnĂ©e au I du prĂ©sent article ;3° La dĂ©signation par l'organisation syndicale ayant obtenu le plus de suffrages au premier tour des Ă©lections mentionnĂ©es aux articles L. 2122-1 et L. 2122-4 du mĂȘme code dans la sociĂ©tĂ© et ses filiales, directes ou indirectes, dont le siĂšge social est fixĂ© sur le territoire français lorsqu'un seul administrateur est Ă dĂ©signer, ou par chacune des deux organisations syndicales ayant obtenu le plus de suffrages au premier tour de ces Ă©lections lorsque deux administrateurs sont Ă dĂ©signer ;4° Lorsqu'au moins deux administrateurs sont Ă dĂ©signer, la dĂ©signation de l'un des administrateurs selon l'une des modalitĂ©s fixĂ©es aux 1° Ă 3° et de l'autre par le comitĂ© d'entreprise europĂ©en, s'il existe, ou, pour les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes au sens de l'article L. 2351-1 du code du travail, par l'organe de reprĂ©sentation des salariĂ©s mentionnĂ© Ă l'article L. 2352-16 du mĂȘme code ou, Ă dĂ©faut, par le comitĂ© de la sociĂ©tĂ© europĂ©enne mentionnĂ© Ă l'article L. 2353-1 dudit ou la dĂ©signation des administrateurs reprĂ©sentant les salariĂ©s intervient dans les six mois suivant la modification des statuts prĂ©vue au premier alinĂ©a du prĂ©sent â Si l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire ne s'est pas rĂ©unie dans le dĂ©lai prĂ©vu au premier alinĂ©a du III, tout salariĂ© peut demander au prĂ©sident du tribunal statuant en rĂ©fĂ©rĂ© d'enjoindre sous astreinte au conseil d'administration de convoquer une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire et de soumettre Ă celle-ci les projets de rĂ©solution tendant Ă modifier les statuts dans le sens prĂ©vu au mĂȘme dĂ©faut de modification des statuts Ă l'issue du dĂ©lai prĂ©vu au premier alinĂ©a dudit III, les administrateurs reprĂ©sentant les salariĂ©s sont dĂ©signĂ©s par la voie de l'Ă©lection mentionnĂ©e au 1° du III dans les six mois suivant l'expiration du mĂȘme dĂ©lai. Tout salariĂ© peut demander au prĂ©sident du tribunal statuant en rĂ©fĂ©rĂ© d'enjoindre sous astreinte Ă la sociĂ©tĂ© d'organiser l' â Les sociĂ©tĂ©s rĂ©pondant aux critĂšres fixĂ©s au I du prĂ©sent article ou Ă l'article L. 22-10-7 et dont le conseil d'administration comprend un ou plusieurs membres dĂ©signĂ©s en application de l'article L. 225-27 du prĂ©sent code ou du I de l'article 7 de l'ordonnance n° 2014-948 du 20 aoĂ»t 2014 relative Ă la gouvernance et aux opĂ©rations sur le capital des sociĂ©tĂ©s Ă participation publique, ainsi que leurs filiales directes ou indirectes, ne sont pas soumises Ă l'obligation prĂ©vue aux I Ă III du prĂ©sent article dĂšs lors que le nombre de ces administrateurs est au moins Ă©gal au nombre prĂ©vu au le nombre de ces administrateurs est infĂ©rieur au nombre prĂ©vu au II, les I Ă IV sont applicables Ă l'expiration du mandat en cours des administrateurs reprĂ©sentant les salariĂ©s..
Dans un arrĂȘt du 6 dĂ©cembre 2018, la 3Ăšme chambre civile de la Cour de cassation sâest prononcĂ©e sur le dĂ©lai dans lequel un entrepreneur, mis en cause par un maĂźtre de lâouvrage, peut agir en garantie des vices cachĂ©s Ă lâencontre dâun fabricant. Cet arrĂȘt, certes non publiĂ©, est dissonant par rapport Ă dâautres dĂ©cisions rendues rĂ©cemment par dâautres formations de la Cour de cassation. Le contexte de lâaffaire Une personne avait fait construire un hangar agricole par une entreprise qui en rĂ©alisa la toiture au moyen de plaques de fibrociment fabriquĂ©es par une sociĂ©tĂ© française rachetĂ©e par la suite par une sociĂ©tĂ© espagnole. LivrĂ©es en 2001, les plaques ainsi achetĂ©es et posĂ©es par lâentrepreneur se sont avĂ©rĂ©es ĂȘtre Ă lâorigine des dommages relevĂ©s par le maĂźtre de lâouvrage. Les travaux ont Ă©tĂ© rĂ©ceptionnĂ©s le 31 octobre 2001 sous rĂ©serve dâĂ©tanchĂ©itĂ©. Des fissures Ă©tant apparues sur les plaques de fibrociment, une expertise judiciaire a Ă©tĂ© diligentĂ©e Ă la demande du maĂźtre de lâouvrage, qui a assignĂ© lâentreprise gĂ©nĂ©rale de bĂątiment aprĂšs le dĂ©pĂŽt du rapport dâexpertise le 30 octobre 2012. Nous sommes alors en 2013, 12 ans aprĂšs la livraison des plaques litigieuses le maĂźtre de lâouvrage assigne le constructeur qui assigne Ă son tour en garantie le fabricant quelques mois plus tard. Comment lâaction rĂ©cursoire de lâentrepreneur contre le fabricant a-t-elle Ă©tĂ© accueillie par les juges ? Quelle solution a Ă©tĂ© donnĂ©e par les juges du fond puis la Cour de cassation ? Le Tribunal de grande instance de Strasbourg a dĂ©clarĂ© lâappel en garantie recevable et condamnĂ© le fabricant Ă garantir lâentreprise de bĂątiment de lâensemble des condamnations prononcĂ©es Ă son encontre. Le fabricant a interjetĂ© appel de cette dĂ©cision, soutenant que lâappel en garantie Ă©tait prescrit car introduit plus de 10 ans aprĂšs la livraison, en contravention des dispositions de lâarticle L. 110-4 du code de commerce dans son ancienne rĂ©daction. La Cour dâappel de Colmar a infirmĂ© le jugement et considĂ©rĂ© que lâaction contre le fabricant Ă©tait effectivement tardive. La Cour relĂšve quâil convient de distinguer le dĂ©lai dâaction de lâarticle 1648 ancien du code civil de la durĂ©e de la garantie lĂ©gale du vendeur, qui est en lâespĂšce de dix ans Ă compter de la vente, conformĂ©ment Ă lâarticle L. 110-4 du code de commerce dans sa version antĂ©rieure ». Elle considĂšre que lâaction en garantie des vices cachĂ©s doit ĂȘtre mise en Ćuvre dans le dĂ©lai de prescription de droit commun de lâarticle L. 110-4 qui a en lâespĂšce commencĂ© Ă courir Ă compter de la livraison en aout 2001. La 3Ăšme chambre de la Cour de cassation nâapprouve pas cette articulation des dĂ©lais de prescription au dĂ©triment de lâentreprise. La troisiĂšme chambre casse lâarrĂȘt des Juges de Colmar, et affirme, sans viser lâarticle L. 110-4 du code de commerce, mais seulement lâarticle 1648 du code civil, que le dĂ©lai dâaction en garantie des vices cachĂ©s avait couru Ă compter de lâassignation de lâentrepreneur par le maĂźtre de lâouvrage, peu importe que le dĂ©lai de 10 ans ait expirĂ© entre-temps. La Cour ajoute, en effet, que le dĂ©lai de dix ans prĂ©vu au Code de commerce Ă©tait suspendu » jusquâĂ ce que la responsabilitĂ© de lâentrepreneur ait Ă©tĂ© recherchĂ©e par le maitre de lâouvrage. Quels enseignements tirer de cette jurisprudence ? Câest une question qui fait dĂ©bat depuis quelques annĂ©es, toutes les chambres de la Cour de cassation nâĂ©tant pas sur la mĂȘme longueur dâondes. Appliquant le principe gĂ©nĂ©ral Actioni non natae non currit praescriptio », la 3Ăšme chambre refuse ainsi de poser un dĂ©lai butoir - de 10 ans dans le cas prĂ©sent, mais de 5 ans dĂ©sormais - au-delĂ duquel lâentrepreneur supporterait seul les dĂ©fauts de fabrication de matĂ©riaux quâil installe chez des clients. Câest Ă©videmment protecteur de lâentreprise et des constructeurs en gĂ©nĂ©ral, mais le pendant dâune telle jurisprudence est moins positif pour les fabricants, qui voient alors leur responsabilitĂ© susceptible dâĂȘtre engagĂ©e trĂšs longtemps aprĂšs la vente. Câest une dĂ©cision de cassation qui sanctionne » une interprĂ©tation des textes de loi de maniĂšre tranchĂ©e, mais câest une dĂ©cision qui nâest pas publiĂ©e au Bulletin de la Cour⊠Difficile de dĂ©terminer dans ces conditions quelle importance il convient de lui donner et quel impact va avoir cet arrĂȘt qui tranche avec la jurisprudence trĂšs rĂ©cente dâautres chambre de la Haute Cour. Cet arrĂȘt de la 3Ăšme chambre civile - la chambre de lâimmobilier et de la construction - est en effet contradiction avec de trĂšs rĂ©cents arrĂȘts de la 1Ăšre chambre civile et de la chambre commerciale. La 1Ăšre chambre civile, dans un arrĂȘt du 6 juin 2018 publiĂ© au Bulletin, a tranchĂ© en faveur de la conception opposĂ©e Ă lâadage Actioni non natae » susvisĂ©, et considĂšre que la pĂ©riode dâĂ©preuve du bon fonctionnement dâun produit ou dâune chose doit avoir un terme raisonnable. Elle a jugĂ© prescrite lâaction formĂ©e par un acquĂ©reur final contre le fabricant dans le dĂ©lai de lâarticle 1648 du code civil, mais 8 ans aprĂšs lâexpiration du dĂ©lai dĂ©cennale de lâarticle L. 110-4 du code de commerce. La 1Ăšre chambre a jugĂ© que lâacheteur final ne pouvait avoir plus de droit que lâacheteur initial, mĂȘme sâil dĂ©couvre tardivement les vices de la chose achetĂ©e. La chambre commerciale, dans le cadre dâune affaire proche de celle Ă©tudiĂ©e ici, a jugĂ© le 16 janvier 2019 que lâaction rĂ©cursoire Ă©tait irrecevable car Lâaction en garantie des vices cachĂ©s nâavait pas Ă©tĂ© introduite dans le dĂ©lai de la prescription de lâarticle L. 110-4 du code de commerce. Câest un revirement » pour la chambre commerciale qui statuait jusquâici en sens inverse. Il Ă©tait attendu que la 3Ăšme chambre civile suive le chemin empruntĂ© plus tĂŽt par la 1Ăšre chambre comme lâa fait plus tard la chambre commerciale⊠ce nâest pas le cas. La question est de savoir si elle rĂ©sistera ou si elle se rangera Ă la jurisprudence dĂ©sormais majoritaire ».
Vous produisez des denrĂ©es alimentaires et vous souhaitez utiliser le terme artisan » ou ses dĂ©rivĂ©s dans vos communications Ă destination des consommateurs. La qualitĂ© dâArtisan rĂ©pond Ă des exigences prĂ©cises. Dans quelles conditions pouvez-vous vous prĂ©valoir de cette qualitĂ© ? CrĂ©dit photo ©Phovoir Artisan - PDF, 504 Ko Quels sont les critĂšres Ă remplir pour pouvoir utiliser le terme artisan » ou artisanal » ? Attention, lâemploi du terme artisan » et de ses dĂ©rivĂ©s est encadrĂ© par la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au dĂ©veloppement du commerce et de lâartisanat article 21 de la loi et le dĂ©cret n° 98-247 du 2 avril 1998 relatif Ă la qualification artisanale et au rĂ©pertoire des mĂ©tiers. Vous pouvez vous prĂ©valoir de la qualitĂ© dâartisan et utiliser le terme artisan » ou ses dĂ©rivĂ©s pour lâappellation, lâenseigne, la promotion et la publicitĂ© de votre entreprise, dâun produit ou dâune prestation de service Ă condition de remplir les critĂšres suivants Ătre immatriculĂ© au rĂ©pertoire des mĂ©tiers. Certaines activitĂ©s professionnelles indĂ©pendantes relĂšvent de lâartisanat conformĂ©ment Ă lâannexe du dĂ©cret n° 98-247. Ces activitĂ©s nĂ©cessitent que les personnes physiques ou les personnes morales qui les exercent sâimmatriculent au rĂ©pertoire des mĂ©tiers lorsquâelles nâemploient pas plus de 10 salariĂ©s[1]. Le maintien au rĂ©pertoire des mĂ©tiers au-delĂ de ce seuil est par ailleurs possible dans les conditions prĂ©cisĂ©es par lâarticle 19 de la loi du 5 juillet 1996. Exemples dâactivitĂ©s concernĂ©es - fabrication de produits laitiers - fabrication de biĂšre ET - RĂ©pondre aux conditions de qualification professionnelle prĂ©vues Ă lâarticle 1 du dĂ©cret n° 98-247 et en vertu desquelles lâun des dirigeants de lâentreprise doit avoir - un certificat d'aptitude professionnelle, un brevet d'Ă©tudes professionnelles dĂ©livrĂ© par le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation pour le mĂ©tier concernĂ© ou un titre homologuĂ© ou enregistrĂ© au rĂ©pertoire national des certifications professionnelles d'un niveau au moins Ă©quivalent dans le mĂ©tier exercĂ© ; OU - une expĂ©rience professionnelle dans ce mĂ©tier de trois annĂ©es au moins. Attention Il ne faut pas confondre cette qualification du dirigeant qui permet de se prĂ©valoir de la qualitĂ© dâartisan avec la qualification professionnelle obligatoire qui est requise pour lâexercice de certaines activitĂ©s, et notamment pour la production de certaines denrĂ©es alimentaires. Cette obligation requiert que lâactivitĂ© professionnelle en elle-mĂȘme soit exercĂ©e par une personne qualifiĂ©e ou sous le contrĂŽle effectif et permanent de celle-ci cf. la liste des activitĂ©s concernĂ©es Ă lâarticle 16-I de la loi n° 96-603. Cette obligation sâapplique donc indĂ©pendamment du fait que la personne physique ou morale se prĂ©vale de la qualitĂ© dâartisan. Comment solliciter la reconnaissance de la qualitĂ© dâartisan ? Depuis 2015, il nâest pas nĂ©cessaire de solliciter la reconnaissance de la qualitĂ© dâartisan pour pouvoir sâen prĂ©valoir. Il suffit donc que vous remplissiez les critĂšres fixĂ©s par la loi et le dĂ©cret. Dans certains cas, vous devrez cependant faire une demande Ă la chambre des mĂ©tiers et de lâartisanat de votre ressort chambre dĂ©partementale, interdĂ©partementale ou de rĂ©gion selon les cas - pour la dĂ©livrance du titre de maĂźtre-artisan articles 3 et 5 ter du dĂ©cret n° 98-247, cf. point 3 ci-dessous ; - pour lâattribution de la qualitĂ© dâartisan dans les conditions prĂ©vues Ă lâarticle 5 du dĂ©cret n° 98-247, câest-Ă -dire lorsque vous avez obtenu votre qualification non pas en France mais dans un autre Etat membre de lâUnion europĂ©enne ou partie Ă lâEspace Economique EuropĂ©en. Sous quelles conditions un opĂ©rateur peut-il utiliser les termes maĂźtre-artisan » ou maĂźtre » associĂ©s Ă une activitĂ© professionnelle ou un mĂ©tier ? Lâemploi du terme maĂźtre artisan » est encadrĂ© par la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996. Pour pouvoir utiliser cette expression, vous devez avoir obtenu lâattribution de ce titre par la chambre de mĂ©tiers et de lâartisanat compĂ©tente et, Ă cet effet, vous devez - ĂȘtre immatriculĂ© au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; - remplir les conditions de qualification prĂ©vues Ă lâarticle 3 ou Ă lâarticle 5 ter du dĂ©cret n° 98-247. Cette qualification est dâun niveau supĂ©rieur Ă celle requise pour se prĂ©valoir de la qualitĂ© dâartisan elle peut consister par exemple en un diplĂŽme de niveau brevet de maĂźtrise ou Ă©quivalent ET une expĂ©rience professionnelle de deux ans Par ailleurs, les termes maĂźtre + nom dâune profession ou dâun mĂ©tier, ou dâune activitĂ© professionnelle » ne sont pas expressĂ©ment encadrĂ©s par la loi du 5 juillet 1996. Il reste quâils peuvent Ă©voquer dans lâesprit du consommateur les aptitudes et lâexpĂ©rience reconnues aux professionnels qui sont maĂźtres artisans » et quâĂ cet Ă©gard le fait pour un professionnel de se prĂ©senter comme maĂźtre + un mĂ©tier », alors quâil nâest pas titulaire du titre protĂ©gĂ© de maĂźtre artisan, peut ĂȘtre trompeur et constitutif dâune pratique rĂ©primĂ©e par le Code de la consommation cf. par exemple Cass. Crim, 18 octobre 1995, n° 94-86026. Si vous utilisez une expression maĂźtre + activitĂ© », vous devez donc ĂȘtre en mesure dâapporter la preuve que vous possĂ©dez les qualitĂ©s requises pour faire Ă©tat de votre maĂźtrise parfaite dans lâexercice de lâactivitĂ© dĂ©signĂ©e. Lorsque votre communication met en avant le terme artisan » ou ses dĂ©rivĂ©s, par exemple si vous prĂ©sentez un produit comme un produit artisanal » accompagnĂ© dâune expression de type maĂźtre + activitĂ© », vous devez remplir les exigences de lâarticle 3 du dĂ©cret pour pouvoir vous prĂ©valoir de cette expression. Quels sont les points susceptibles dâĂȘtre contrĂŽlĂ©s par la DGCCRF ? Les agents de la DGCCRF veillent Ă la loyautĂ© de lâinformation dĂ©livrĂ©e aux consommateurs. Ils sont habilitĂ©s par lâarticle 24, IV de la loi n° 96-603 Ă rechercher et constater les infractions consistant Ă faire usage du mot artisan » ou de lâun de ses dĂ©rivĂ©s dans dĂ©tenir la qualitĂ© dâartisan, de maĂźtre ou de maĂźtre artisan. A ce titre, les agents de la DGCCRF peuvent demander au professionnel qui utilise le terme artisan » ou ses dĂ©rivĂ©s dans ses communications, de justifier de son inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers et de sa qualification ou expĂ©rience professionnelle conformĂ©ment Ă lâarticle 1er du dĂ©cret n° 98-247. Les agents de la DGCCRF sont aussi habilitĂ©s Ă rechercher et constater les pratiques commerciales dĂ©loyales mentionnĂ©es aux articles et suivants du Code de la consommation. A titre dâexemple, lâarticle L. 121-3 du Code de la consommation prĂ©cise quâune pratique commerciale est trompeuse notamment lorsquâelle repose sur des allĂ©gations, indications ou prĂ©sentations fausses ou de nature Ă induire en erreur sur les caractĂ©ristiques essentielles dâun bien ou dâun service comme par exemple son mode de fabrication. En cas de non-respect des dispositions rĂ©glementaires, et en fonction des circonstances, les services de contrĂŽle de la DGCCRF peuvent enjoindre le professionnel Ă rĂ©aliser des modifications sur son Ă©tiquetage ; son site internet, ses publicitĂ©s. Ils peuvent aussi signaler lâinfraction au Procureur de la RĂ©publique. La DGGCRF nâest pas chargĂ©e dâapprĂ©cier si les personnes immatriculĂ©es au rĂ©pertoire des mĂ©tiers peuvent le demeurer. Elle peut cependant adresser une information au prĂ©sident dâune chambre des mĂ©tiers et de lâartisanat en cas de doute article 15 bis du dĂ©cret n° 98-247. Quelles sont les sanctions encourues en cas de mauvais usage de la mention artisan » ou de lâun de ses dĂ©rivĂ©s ? Selon lâarticle 24 de la loi n °96-603, le fait de faire usage du mot " artisan " ou de l'un de ses dĂ©rivĂ©s pour l'appellation, l'enseigne, la promotion ou la publicitĂ© de l'entreprise, du produit ou de la prestation de service sans dĂ©tenir la qualitĂ© d'artisan, de maĂźtre ou de maĂźtre artisan dans les conditions prĂ©vues par le I et le II de l'article 21 est puni dâune peine de 7 500 âŹ. La sanction est portĂ©e au quintuple pour les personnes morales conformĂ©ment Ă lâarticle 131-38 du Code pĂ©nal. Les personnes physiques et morales encourent Ă©galement les peines complĂ©mentaires de fermeture de lâĂ©tablissement, lâaffichage ou la diffusion de la dĂ©cision prononcĂ©e. Les peines encourues en cas de pratique commerciale trompeuse sont indiquĂ©es sur le site internet de la DGCCRF fiche pratique Pratiques commerciales trompeuses les clĂ©s pour les reconnaĂźtre et sâen prĂ©munir ». Les Ă©lĂ©ments ci-dessus sont donnĂ©s Ă titre d'information. Ils ne sont pas forcĂ©ment exhaustifs et ne sauraient se substituer aux textes officiels. [1] Le projet de loi relatif Ă la croissance et Ă la transformation des entreprises PACTE en cours dâexamen par les assemblĂ©es prĂ©voit de faire passer ce seuil Ă 11 salariĂ©s.
article l 110 4 du code du commerce